dimanche 12 août 2012

Miami Beach - Paris Orly


Levés vers 8h00, nous descendons prendre notre petit déjeuner. Hélas, il y a beaucoup de monde et peu de places assises. Nous sommes donc contraints de déjeuner dans notre chambre. On alimente le parcmètre d’un dollar pour nous donner un peu d’air jusqu’à 9h00 avant notre départ de l’hôtel. Domi et Alexiane vont voir l’océan une dernière fois. Grâce à Google Street View, je fais une reconnaissance visuelle de l’itinéraire jusqu’à l’aéroport et le centre de location de voiture. Nous avons décidé d’emprunter les « petites » rues et non les grandes autoroutes à péage. Ces autoroutes sont très fréquentées pour relier l’aéroport au centre de Miami. Les voies et bretelles sont multiples et ça roule vite. Pas le droit à l’erreur. Et parfois, comme lorsque nous sommes descendus sur Little Havanna, ça bouchonne.

Nous voilà partis. Nous quittons Ocean Terrace pour Normandy Drive à l’ouest puis JFK Boulevard. On enchaine les rues et avenues quasi désertes. C’est cool ! No stress ! Après avoir contourné le terrain de golf, on arrive très facilement sur l’énorme parking à étage du centre des loueurs de voitures. Ensuite, il suffit de suivre les flèches. Alamo c’est « Level 1 ». Nous arrivons sur la ligne de restitution des véhicules. Deux employés s’occupent rapidement des vérifications et nous donnent un reçu. Pas de souci jusque là. Nous nous répartissons les bagages et montons jusqu’au niveau 4, celui des guichets. Personne devant nous. Tout est réglé en quelques secondes. Il nous reste néanmoins un doute quant à la facturation ou non d’une assurance. Le personnel du guichet nous assure qu’il n’y aura aucune « bad surprise ». Nous verrons bien si ces 300 $ sont débités dans quelques jours…

Nous prenons la navette MIA Mover pour rejoindre le terminal F de l’aéroport. Après quelques hésitations nous trouvons des sièges avec vue sur les pistes, à 2 pas des sanitaires. L’avion ne décolle qu’à 20h30 et il n’est que midi. Nous avons été trop rapides mais nous ne voulions pas revivre l’angoisse de l’aller à Orly. Maintenant il faut juste attendre ! Je profite de ce moment pour continuer ma prose.

J’interromps l’écriture pour engloutir une excellente part de pizza aux champignons (de chez Sbarro).

Nous sommes un peu avant 16h30 devant les guichets dédiés à Corsair. Un peu d’attente, vérification de nos passeports et pesée des bagages et nous obtenons nos cartes d’embarquement. Nous reprenons nos bagages pour les laisser un peu plus loin au contrôle. Ils seront ensuite acheminés jusqu’aux soutes du 747. Un bref passage au Duty Free mais nous ne trouvons rien d’intéressant.

Nous regagnons la zone d’embarquement. Un peu d’attente encore et une 2ème pizza (Pizza Hut) et nous embarquons, côté gauche, vers l’avant de l’avion.

Gaz ! C’est parti…Un dernier regard sur Miami by night…

samedi 11 août 2012

Miami Beach

Ce matin, la météo s’annonce plus agréable que la veille. Nous prenons notre petit déjeuner un peu tardivement et devons attendre qu’une place se libère pour nous asseoir en terrasse. Je remplis le parcmètre pour nous laisser souffler jusque vers 9h30. Nous prenons la voiture pour descendre tout en bas de South Beach. Au sud du sud, donc. En route, on fait un petit arrêt le long de du chenal, sur la Collins Avenue, aux environs du 5300, pour admirer les yachts et les villas.

Nous poursuivons jusqu’à South Pointe Park. Nous hésitons à utiliser le premier parking puis nous trouvons une place à côté d’un drôle d’hôtel où il semble que les gens dorment dehors dans des sortes de lits à baldaquin. Nous nous promenons sur la plage et le quai de South Pointe Park. Il y a beaucoup de trafic maritime et pas seulement des jets skis ou des yachts mais aussi d’énormes porte-conteneurs.





Nous quittons le quartier pour remonter un peu sur Ocean Boulevard. Nous nous garons dans le parking municipal (1$ de l’heure, ça va) ; il faut atteindre l’avant dernier niveau, sur la terrasse à l’air libre, pour trouver une place. Nous redescendons Ocean Boulevard à pied, agressés par les employés des restaurants qui proposent chacun les meilleurs plats aux meilleurs tarifs. Nous continuons notre balade pour voir les hôtels « Art Deco ». Devant, la plupart de ces hôtels, trône une superbe voiture ancienne. Dans la plus vieille, une Packard, est assis un mannequin à l’allure de gangster.











Nous revenons vers le nord d’Ocean Boulevard pour déjeuner dans le premier restaurant où on nous avait sollicités en nous promettant les boissons gratuites pour les 3 enfants. C’est un restaurant de cuisine Italienne et c’est aussi un hôtel : le Cardozo. Nos Cocas arrivent assez vite, accompagnés d’un verre d’eau. On attend assez longtemps les plats mais nous ne sommes pas déçus en les voyant arriver : 2 pizzas de bonne taille pour Léa et Caroline, une grande assiette de tagliatelles à la Bolognaise pour Alexiane, du saumon grillé pour Domi et « Fish and chips » for me. C’est plutôt bien pour des plats affichés à 9,50 $. Après avoir réussi à tout manger (on aide un peu Alexiane et Caroline) l’addition qui nous est présentée est surprenante : on frise les 100 $ (taxes et pourboire inclus). En effet, les 5 Cocas sont facturés 6 $ chacun ! Je fais remarquer mon étonnement à l’employée chargée de la promotion…Un rapide échange avec le serveur et l’addition redescend à 60 $ !

Retour à l’hôtel, petite pause et fin d’après-midi à la plage. Le temps tourne à l’orage mais nous pouvons quand même nous baigner dans une eau bien chaude.

vendredi 10 août 2012

Miami Beach

C’est notre première journée à Miami Beach et je la commence très tôt, vers 6 h, pour ne pas rater le lever du soleil. Hélas, celui-ci est un peu timide car le ciel est très chargé. Tous ces nuages n’annoncent rien de bon mais je ne suis quand même pas mécontent de mes photos. La lumière est « spéciale ».




Un peu plus tard, nous profitons de notre premier petit déjeuner à l’hôtel Ocean Surf. Après le luxe du Marriot, là on redescend sur terre. Il n’y a pas grand choix. Du café mais pas de thé. Une seule sorte de pain (genre « donut » coupé en deux). Les places assises sont aussi très limitées. Un avantage : on déjeune en terrasse en apercevant l’océan.


Nous prenons la voiture pour nous rendre dans le quartier cubain « Little Havana ». C’est très décevant. Le quartier n’est vraiment pas attractif pour des touristes. Sauf ceux qui veulent acheter des cigares. C’est plutôt triste et en décrépitude, certainement à éviter la nuit. De plus, le temps ne s’arrange vraiment pas. C’est l’orage maintenant et la pluie est de plus en plus forte. Nous stationnons un moment car la visibilité est quasi nulle dans la rue.
Nous quittons Little Havana pour South Beach, nettement plus touristique. Hélas, le temps est toujours à la pluie et notre balade tourne court. Les divers magasins de tee-shirts ne sont là que pour nous servir d’abris. Nous soufflons un peu au Starbuck Coffee. Difficile de trouver de la place. Chaises trempées dehors….Mon expresso double est minuscule et loin de ce que j’en attendais…A côté de nous, une vieille femme semble profiter de l’abri de cette terrasse couverte. Les nombreux SDF du quartier sont bien plus à plaindre que nous.



Nous rentrons assez déçus à l’hôtel. Nous ne ferons pas grand-chose de plus aujourd’hui. Demain, ça ira mieux !



jeudi 9 août 2012

West Palm Beach - Miami Beach

C’est reparti vers le sud, d’abord sur l’Interstate 95, bien chargée. Nous la quittons pour nous rapprocher de la cote et faire le plein. C’est curieux, toutes les stations sont de l’autre côté de la route ! Après quelques tournicotis nous trouvons une station pour mettre 40 $ de « regular ». Cela devrait suffire pour nos  3 jours sur Miami et ramener la voiture à l’aéroport. En effet, nous ne sommes pas tenus de la rendre avec le plein.
Nous longeons la cote de Pompano Beach puis Fort Lauderdale. C’est un peu frustrant car tous les accès sont privés ou très petits et visibles au dernier moment. Enfin, nous arrivons à la grande plage principale de Fort Lauderdale. Nous trouvons facilement à nous garer et nous nous installons sur la plage, à l’ombre d’un palmier, pour la pause pique-nique. La plage est parsemée de nombreux espaces clôturés marquant l’emplacement des nids de tortues marines.



Soudain, des sirènes de police. Un motard bloque le carrefour. D’autres suivent, puis une longue limousine grise et encore d’autres policiers à moto. Sans doute quelqu’un de très important…




Nous poursuivons notre route et arrivons sur Miami. Il y a beaucoup de circulation mais nous n’avons aucun souci pour gagner Miami Beach et le quartier nord où se situe notre hôtel sur Ocean Terrace. Son nom : Ocean Surf. C’est un hôtel ancien, style Art Deco avec ses couleurs pastel, son fronton, sa symétrie. Il est bien placé sur une rue calme au bord de la plage. C’est un peu loin du bouillonnant South Beach mais beaucoup plus tranquille et économique. En fait ce sont les deux seuls avantages de cet hôtel : la situation (si on n’est pas focalisé sur South Beach) et le tarif. En effet, cet hôtel est sale et en décrépitude. L’ascenseur est en panne (sans doute depuis longtemps) et nous montons au 3ème niveau en portant notre stock de bagages. Au bout d’un mois ça commence à s’éparpiller. Nous avons deux chambres. Nous laissons les 3 filles dans celle qui ferme avec une carte et Domi et moi prenons celle qui nécessite une clé. Les lits à ressort semblent avoir déjà bien vécu. Le sommier de l’un d’eux est même cassé dans un angle. La fenêtre donne sur le toit de l’hôtel voisin, encore plus délabré que le nôtre. Ce toit en terrasse est recouvert d’une vingtaine de groupes de climatisation. Leur bourdonnement rappelle celui d’un avion à hélice au ralenti et comme l’isolation phonique est quasi nulle, nous pourrons en profiter en permanence…à moins que ce ne soit le ronron du frigo ? Allez, ne faisons pas les difficiles. La plage est à côté. L’eau est chaude. On en profite.